Vélo électrique : atouts et inconvénients

 

Le VAE est intéressant pour des trajets quotidiens courts ou moyens (de 30 à 50 km), avec un dénivelé de quelques centaines de mètres. Il est idéal en particulier pour des personnes se déplaçant beaucoup en ville et souhaitant se déplacer rapidement sans trop d'efforts, ou encore pour des personnes handicapées, ou simplement pour rapporter en centre-ville ses provisions d'un supermarché de proche banlieue.

Il est de plus en plus prisé pour des déplacements domicile-travail par toutes les couches sociales, et très particulièrement par les cadres et catégories socio-professionnelles supérieures : car il permet d'arriver sur son lieu de travail sans traces d'efforts (sueur...) et de rejoindre son domicile après sa journée de travail. Le fait d'emprunter les aménagements cyclables permet en effet d'éviter les bouchons aux heures de pointe.

Bien utiliser son vélo électrique

L'assistance électrique est très efficace dans les montées, pour des pentes faibles et moyennes, jusqu'à 8 ou 10 %. Au-delà de 10 % de pente, ce type de vélo n'a d'intérêt que si la puissance instantanée maximale est suffisante, sans quoi le poids du moteur et de la batterie (10 kg environ) fera perdre de la vitesse au vélo.

vélo électrique

Kits pour vélos électriques

Des kits PLUG & PLAY et étanches permettent de transformer un vélo classique (voir par exemple ici un VTC) en un véhicule électrique. Ils sont évolutifs, si vous décidez de changer de puissance de moteur ou de batterie, vous garderez votre contrôleur et votre montage. Si vous possédez déjà un kit, il est possible d'acheter une nouvelle batterie votre adaptée au type de prise et à la connectique de contrôleur.

Est-ce rentable ?

Le coût de la consommation électrique est d'environ 10 cts d'euro aux 100 km pour l'assistance à la motricité.

Pour connaître le coût réel final d'utilisation, il faut ajouter le coût de la batterie qui doit être renouvelée plus ou moins périodiquement suivant les technologies et l'usage. Ce coût est approximatif et dépend fortement des conditions d'utilisation (relief, vitesse du cycliste, conditions climatiques...) car au-delà de 25 km/h, le moteur ne fonctionne plus et seul le cycliste déplace le vélo, rendant le coût kilométrique lié à la motorisation, nul.